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Dans une très forte proportion, les jeunes sont conscients de la réalité des changements climatiques, et surtout du fait qu’ils auront des impacts potentiellement négatifs sur leur existence, révèle un sondage réalisé par la Fondation Monique Fitz-Back. Mais ils n'entendent pas baisser les bras pour autant.
Ce sondage mené du 15 septembre au 24 octobre 2021 sur plus de 1 100 jeunes de 12 à 18 ans par la Fondation Monique-Fitz-Back, en collaboration avec la cohorte 2021 - 2022 du Conseil national des jeunes ministres de l’environnement Sors de ta bulle, visait à connaître leurs préoccupations et leurs priorités en matière de lutte et d’adaptation aux changements climatiques.
Les chiffres ne pourraient être plus éloquents : 94,25 % des répondants ne doutent absolument pas de l’existence des changements climatiques. Seuls 5,28 % se disent incertains et 0,47 % nient qu’ils soient réels. Et quand on leur demande si ces changements climatiques sont attribuables aux activités humaines, plus de 97 % d’entre eux pensent que c’est certainement le cas, ou, à moitié, en partie le cas.
Écoanxieux, mais optimistes
Les trois quarts de ces jeunes s’attendent en outre à ce que les impacts de ces changements menacent leur bien-être futur. D’ailleurs, les deux tiers d’entre eux vivent un peu d’écoanxiété, dont une portion (35 %) dit éprouver ce sentiment très souvent (13 %) voire à tous les jours (2 %).
Cela dit, la jeune génération n’entend pas baisser les bras puisque, majoritairement, elle considère qu’il est encore temps de lutter contre les changements climatiques. À cet égard, ces jeunes encouragent leurs pairs à modifier leurs comportements de manière à, notamment, mieux trier leurs déchets, utiliser des bouteilles d’eau réutilisables, réduire le gaspillage alimentaire, et opter pour le transport actif. Et aux adultes, ils ajoutent à ces mêmes recommandations celle de faire l’épicerie dans les commerces zéro déchet.
Sur le plan collectif, les jeunes pressent les gouvernement provincial et fédéral de tout mettre en œuvre pour l'atteinte de la carboneutralité d'ici 2050. Et aussi de mener des campagnes de sensibilisation sur les changements climatiques auprès d'une population adulte qui semble moins bien informée que ne le sont les jeunes…
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